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francais7
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Français: Langue Littérature française Textes Analyse
Catégorie :
Blog Littérature
Date de création :
20.09.2008
Dernière mise à jour :
27.09.2015

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IL ETAIT UNE FOIS UN VIEUX COUPLE HEUREUX (La mendicité)

IL ETAIT UNE FOIS UN VIEUX COUPLE HEUREUX (La mendicité)

Publié le 15/04/2010 à 16:09 par francais7
Texte :

« (…) La mendicité est devenue un métier, une affaire comme une autre qui tourne bien… » Voyez ! Il y a partout des mendiants : aux feux rouges, dans les cafés…Ils embêtent tout le monde. Avec eux, on n’est pas tranquille. Si on ne donne rien, on est copieusement insulté. C'est très lucratif. L'Etat n'a qu'à balayer cette racaille. Ça finit par gêner même les touristes. Il y en a assez de voir cette vermine souiller nos belles cités. Oui! On ne voit plus les mendiants dans les quartiers populaires, mais là où l'argent circule, en ville et même à l'entrée des banques. Et que dire de ces femmes qui louent des gamins à la journée pour mendier? Elles les droguent pour qu'ils ne pleurent pas. Certaines traînent avec elles deux ou trois gosses ... Elles n'hésitent pas à entrer dans les bars, sachant qu'un type qui boit a forcément la fibre sentimentale sensible. Tantôt on donne, tantôt on ne donne pas. C'est une question d 'humeur ... » Ainsi justifiaient-ils leur refus catégorique de distribuer l'aumône à tout bout de champ et à n'importe qui. « Oui, oui, reconnaissait-on, mais ici, au village, il n'y a pas de mendicité organisée. Il y a des pauvres pourtant qui ne tendent pas la main. Il faudrait les aider d'une façon ou d'une autre. » «Ceux-là, nous les aidons. Chaque année ils perçoivent leur part de la zakat. Que veulent-ils de plus? Nous sommes certes riches, mais nous ne sommes pas l'État. Or seul l'État a les épaules assez robustes pour supporter ce poids considérable. »
Au fil des années, les villes grossissaient de l'apport d'une déruralisation accélérée consécutive aux mauvaises conditions climatiques ou tout simplement à l'appel irrésistible de la grande cité qui obnubilait une jeunesse rêveuse, la poussant à abandonner la terre natale pour courir après la fortune dans les faubourgs de ces mégapoles trépidantes. Et c'étaient ces jeunes gens-là qui devenaient des délinquants et des meurtriers car, ne trouvant aucun emploi et n'ayant appris aucun métier, ils devaient voler, agresser les autres et même tuer pour se nourrir. Tous se droguaient afin d'oublier qu'ils étaient de ce monde. D'autres s'enivraient à l'alcool à brûler, et les plus jeunes, qui n'avaient pas encore atteint l'adolescence, inhalaient des solvants et des colles fortes qui détruisaient irrémédiablement leurs neurones. Il y avait partout de ces enfants qui vivotaient dans les rues au milieu d'une population indifférente. »

Mohammed Khaïr-Eddine, Il était une fois un vieux couple heureux